Carte Blanche à Narimane Mari

Dimanche 11 septembre à 16h30 📍

Centre Culturel Les Salorges – Noirmoutier-en-l’île

Il ne peut pas s’agir que des traces visibles d’un aller dans le récit du monde. Le courage et l’attention aigüe, jusqu’à en éprouver la douleur de l’écoute, nous fait entendre quels bruits résistent encore dans les ruines et combien de bouches ont traversé les chants révolutionnaires. 

Aude Fourel et Djamel Kerkar recueillent les mémoires et les font matières contre l’oubli. 

Pourquoi la mer rit-elle ?

Aude Fourel, 2019, Italie / Tunisie / Algérie, 58 min 

Selon une légende lointaine, chaque ancêtre laisse derrière lui un chemin sinueux semé de chants. Je suis partie en Tunisie et en Algérie recueillir des chants et récits populaires de la Révolution d’indépendance, sur les traces d’un bref souvenir de famille et d’un disque vinyle du groupe anarchiste italien Cantacronache.

Stasis

Djamel Kerkar, 2022, Algérie, 16 min

PREMIÈRE MONDIALE

J’ai rencontré un homme une fois parmi les ruines, il m’avait raconté des bribes de sa vie. Il semblait écouter un autre monde en me parlant. J’essayais d’être dans cet autre monde, mais la fréquence était brouillée. Il fallait l’histoire et le temps vécu pour y avoir accès.