Politique et personnel, le film explore ce double mouvement de l’enfant qui grandit et d’une société bulgare qui s’émancipe d’un régime paternaliste. L’image télévisuelle est au centre de l’histoire, comme un témoin des révolutions échouées et (fragile) garante de la mémoire du pays.
« Dans le décor surréaliste d’un plateau de télévision des années 1980 en Bulgarie, une jeune journaliste pose des questions philosophiques aussi bien à des ouvriers, des hippies qu’à des politologues. Nous sommes en 1989, le mur de Berlin vient de tomber (…). La jeune journaliste est ma mère. Chaque mur est une porte est un film à la fois politique et personnel, tissé d’archives et de phrases poétiques.” Elitza Gueorguieva
Titre original : Chaque mur est une porte
Cinéaste(s) : Elitza Gueorguieva
Production : Eugénie Michel-Villette
Image : Archive
Son (mixage) : Jean Mallet
Montage : Mélanie Braux
Musique originale : Xavier Damon
Langue : Bulgare
Pays : Bulgarie, France