Les courants de lumière de Sarah Braeck est un conte biologique qui met en image le processus de captation du carbone contenu dans l’atmosphère par les forêts sous-marines.
L’étude des organismes marins, bien que menacés par le réchauffement et l’acidification des océans, a fait émerger des espoirs chez les scientifiques de l’Institut Max Planck. Le “Fucus vésiculeux” (algues brunes) capte le carbone et le stock à long terme dans le fond des océans.
Pour illustrer ce phénomène, l’artiste collecte des images d’archives qu’elle retravaille par couche de gestes et narre, par une poésie de la révélation, le récit de cette descente du carbone jusque dans les abysses.