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La thématique de la 2ème édition dévoilée !

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© Maximilien Zamanski

Chaque année les Docs de Noirmoutier propose une thématique autour de laquelle sont programmées des œuvres documentaires, des débats et des tables rondes. Pour cette deuxième édition, l’équipe du festival a choisi le thème :

FAIRE MÉMOIRE
la fabrique des récits collectifs

Les œuvres proposées se distinguent par la volonté de construire de la mémoire via un geste à la fois artistique et politique, à travers des regards singuliers. 

Il ne s’agit pas là de tenter une approche exhaustive ou universitaire mais d’interroger ensemble, la manière de fabriquer l’Histoire par le biais du documentaire à l’aide du cinéma, du son, de la photographie.

Comme l’année dernière, le festival sera parrainé par une ou un artiste dont le travail est fortement lié à la thématique abordée. Une programmation originale, dite “carte blanche”, lui sera confiée afin qu’elle ou qu’il propose un regard transversal sur la thématique. 

Cette rencontre se tiendra sur l’île de Noirmoutier entre Noirmoutier-en-l’Île et La Guérinière du 7 au 11 septembre 2022. Le programme et les intervenants vous seront dévoilés dans les prochains mois ! 

Patience…

NOTE DE LA PROGRAMMATRICE, LUCIE BONVIN

“La perte de la mémoire ne se mesure pas en mots. Dans chaque écrit, chaque photogramme carbonisé, il y a une âme outragée, une vision incinérée.”
Adirley Queirós, Affonso Uchôa, Cristina Amaral, Eryk Rocha, Ewerton Belico, Luiz Pretti et Thiago B. Mendonça, cinéastes brésiliens

Alors que nous préparions la première édition du festival des Docs de Noirmoutier, ces mots étaient écrits par un collectif de cinéastes brésiliens, révoltés et impuissants face à l’incendie qui a ravagé la cinémathèque de São Paulo, brûlant plus de 2000 œuvres, rares pour la plupart.

Comme le négatif d’une pellicule, de l’autre côté du monde, en Algérie, pas de destruction de cinémathèque mais un vide. Alors que des artistes documentent, conservent, questionnent l’actuel Hirak qui secoue le pays ; les images qui concernent la décennie noire qui a ébranlé l’Algérie dans les années 90, comme un trou de mémoire, restent invisibles, manquantes.

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